De la réhabilitation du pacte d’allégeance au rang de serviteur privilégié

La réhabilitation du pacte d’allégeance constitue un moment clé dans l'histoire spirituelle et religieuse de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme. Cet acte, loin d'être un simple geste symbolique, incarne l'engagement profond du Cheikh envers son Seigneur, un engagement qui va bien au-delà des conventions terrestres. À travers cette allégeance, Cheikh Ahmadou Bamba a réaffirmé son statut de serviteur privilégié, élevé dans la voie du service et de la soumission totale à Dieu. Ce pacte, loin d’être une simple formalité, devient un pilier central de sa mission et de son héritage, guidant ses actions et ses choix dans la construction d'une spiritualité dédiée à l'Islam et à l'élévation de la communauté mouride. Dans cet article, nous explorerons les raisons profondes de cette réhabilitation, les implications spirituelles et sociales de cet acte, ainsi que son impact durable sur la société sénégalaise et au-delà.


Conformément à la démarche que nous avons empruntée, la séquence présente des thèmes qui matérialisent la déclaration eschatologique du Prophète . C’est une phase qui renferme un enseignement religieux profond et non un récit très plat de faits et d’évènements.

Cette étape est un marathon de 12 ans parsemé d’épreuves, mais plein de profits spirituels et de bienfaits, et riche en enseignement religieux.

La séquence se bâtira donc sur quelques thèmes essentiels qui inculquent aux musulmans, et particulièrement aux mourides, les valeurs culturelles de base de l’Islam, réhabilitées de façon vivante par CHEIKH AHMADOU BAMBA.

Le découpage de la séquence est ainsi agencée :

le Pacte d’Allégeance ;

- 1300-1301 H (1882-1883) : l’Etape de Mbacké Cayor ou la foi exclusive du Cheikh en DIEU et sa promotion publique au rang de vertueux ;

- 1301-1304 H. (1883-1886) : Mbacké Baol ;

- 1304 H. (1886) : Dârou Salâm

- 1305 et 1306 H. (1887-1888) : TOUBA


Source: HTCOM